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Wonderbag, les origines

 

 

Sarah Collins a grandi dans une ferme au Kwazulu-Natal en Afrique du Sud. Elle se rappelle avoir observé sa mère et les femmes préparer des repas pendant des heures. Devenue adulte, elle réfléchit à un moyen d’éviter ces longues heures à cuisiner. De plus à l’époque de nombreuses pannes de courant en Afrique du Sud arrivaient régulièrement. Collins se souvenait que sa grand-mère entourait ses marmites de coussins après avoir éteint le gaz pour prolonger le temps de cuisson des aliments. Elle essaya la méthode de sa mamie et ravie du résultat, s’est passionnée du principe de rétention de chaleur pour faire cuire des aliments. C’était également la solution pour les femmes afin d’avoir plus de temps libre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à son expérience de professionnelle de développement social, et une passion pour la protection de l’environnement, ses pensées se sont tournées vers les millions de familles dans les pays en voie de développement qui sont obligées d’utiliser du bois, du kérosène ou de la paraffine pour faire cuire leurs repas – des sources d’énergie très polluantes et dangereuses pour la santé avec des risques d’incendie et de brûlures.

 

Sarah Collins s’était consacrée 10 ans auparavant à des initiatives touristiques locales au sein de la communauté du delta d’Okavango à Botswana. Son retour en Afrique du Sud en 2000 a marqué le début d’une carrière au sein d’une ONG où elle mis en œuvre un programme de leadership environnemental favorisant la participation des jeunes. Tout au long de sa carrière, elle avait pris conscience du fait qu’en Afrique, pour réussir les efforts communautaires par rapport à l’écologique, il faut surtout trouver des moyens de diminuer la pauvreté.

 

Elle a donc eu l’idée d’un sac qu’on appellerait le Wonderbag, sac  rempli d’une matière capable de retenir la chaleur, et son rêve s’est réalisé lorsqu’elle a rencontré une autre femme sud-africaine, Moshy Mathe sur un vol entre Durban et Johannesburg. Mathe raconte qu’alors que Collins admirait sa tenue, elle lui a raconté que ses habits étaient entièrement fabriqués par son usine. Mathe travaille pour un ONG et elle est en charge d’un programme de formation en couture pour des femmes et des enfants victimes de violence à Tshwane, dans le province de Gauteng. Elle a raconté à Collins que leur plus grand obstacle était de ne pas avoir assez de travail à donner aux femmes formées en couture. Mathe ne s’est pas rendue compte à ce moment-là que cette conversation allait déclencher le projet Wonderbag à grand échelle.

 

Et c’est cette même Moshy qui, quelque temps après ce voyage a cousu le premier prototype du Wonderbag. Sarah a fondé une société en Afrique du Sud, Natural Balance, qui est derrière le Wonderbag et qui a établi des centres de fabrication au sein des communautés pauvres. Des femmes africaines ont appris à utiliser des machines à coudre et des équipes de distribution ont été formées. Il y a en plus du personnel en charge de vérifier la qualité et de suivre la performance et l’usage du produit.

 

Alors merci à ces deux femmes volontaires et dédiées qui travaillent sans relâche à mener leur mission et leur vision pour le Wonderbag.

© 2014 lewonderbag.fr      Created by www.ljagraphic.com

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